vendredi 10 août 2012

J'ai testé la lecture numérique à la plage...


Ce billet peut être vu comme la suite de “Comment j'ai basculé dans la lecture numérique....” paru sur ce même blog en décembre 2011.

Pourquoi cette expérience ?

J’avais été séduit par les perspectives de la lecture numérique en vacances : elle permet d’emporter des milliers de livres dans un appareil de 200g, soit une belle garantie de valise allégée. Les liseuses permettent de lire en plein soleil et donc sur la plage, contrairement aux tablettes. Elles ont autonomie suffisante pour la durée des vacances : 2 semaines de lecture à temps plein, donc largement assez pour quelques heures par jour.

Préparation au voyage

En préparation à mes vacances, j’avais rechargé la liseuse à bloc. En effet, elle était livrée avec un simple câble de rechargement USB nécessitant un PC ; et je n’avais pas l’intention d’emporter mon PC : il aurait introduit un risque de travailler depuis mon lieu de vacances, et constituait un chargeur un peu trop lourd et encombrant...

J’avais aussi préchargé un certain nombre de livres et d’articles de blogs dans la liseuse. Car, en l’absence estivale de PC et de Wifi, il était impossible d’y installer aucun contenu, avec mon modèle dépourvu de connexion 3G.

Le douloureux apprentissage de la vie numérique loin de chez soi...

Arrivé sur mon lieu de vacances, j’ai rapidement constaté qu’une liseuse demande une grande vigilance : j’ai rattrapé de justesse mes enfants qui voulaient en faire le pont-levis de leur château de sable... La liseuse n’aime ni l’eau ni le sable, et j’avais oublié d’acheter un “DryCase”...



Coté contenu, j’ai vite réalisé que j’étais tombé dans le piège des livres gratuits proposés par le vendeur de liseuse : on m’avait conseillé “L’art de la guerre” de Sun Tzu, qui ne m’a pas passionné ; mon envie de relire Jules Verne n’était pas si forte. Il est vrai que je n’avais pas pris le temps de parcourir le catalogue du projet Gutenberg ou celui de Gallica...
Si les catalogues de eBooks se sont largement étoffés, il reste encore des marges de progression. Impossible de trouver des ouvrages adaptés à une prise de recul estivale, comme, par exemple, “The Timeless Way of Building” de Christopher Alexander.

Epilogue

Il s’est avéré que, trop confiant dans l’autonomie de ma liseuse, j’avais oublié d’en désactiver le wifi : elle s’est déchargée en 3 jours...
J’ai donc terminé mes vacances en retombant dans la lecture de l’actualité sur mon Smartphone (dont j’avais emporté le chargeur). Et mon expérience de la lecture profonde sur écran eInk a finalement tourné court...

Pour relativiser cette aventure, il faut se souvenir que les beaux livres n’aiment pas non plus le sable. Et un des avantages de la lecture numérique est de pouvoir accéder aux mêmes contenus à partir d’un smartphone, une tablette, ou une liseuse en s’organisant bien (voir Lire dans le Cloud). L’expérience reste la meilleure garantie contre les mauvaises surprises.

1 commentaire:

  1. J'ai fait la même expérience mais beaucoup plus concluante pour un voyage à Macao et en Chine de 3 semaines. J'avais bien désactivé le Wifi. Ma liseuse, Kindle, permet de recharger sans ordi juste avec un chargeur assez léger. Je l'ai emmené mais je n'ai même pas eu besoin de la recharger. J'ai un catalogue de livre gratuit de 80 titres que j'ai choisi moi-même soi sur le catalogue Amazon soit sur celui de la Bibliothèque numérique du Québec qui propose de très bon titre de littérature française. : Saint-Ex, Zola, Sand, Flaubert, Giono, J. Vallès, Proust etc. J'avais de plus acheté sur Amazon quelques polar à 3 ou 4 €. Evidemment j'attend avec impatience que nos éditeurs français cassent leurs prix des versions numériques de leurs roman les plus récents.

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